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Le char d'assaut en France.

Le char d'assaut en France.
26 février 2007

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- BIENVENUE À TOUS -

Présentation et objectifs du blog.

Bienvenue à toutes et à tous sur ce blog consacré au "Char en France".
Il se fixe comme principal objectif de vous faire découvrir les principaux engins blindés français des deux conflits mondiaux et de l'entre-deux guerres (genèse, engagements, etc.).
Toutefois, conscient du nombre de sites de qualité qui existent en matière militaire, j'ai voulu également faire de celui-ci un lieu où je me demanderai comment les autorités politiques et militaires de notre pays ont vu, conçu, développé et utilisé l'arme blindée au cours de cette période cruciale.
Et de fait, une question surgit rapidement lorsque l'on évoque le char d'assaut en France entre 1915 et 1940 : pourquoi une nation avant-gardiste dans ce domaine, l'une des mieux équipées d'Europe, n'a pas su tirer profit de son avantage ? A tel point qu'en moins de vingt ans, sa supériorité, nous y reviendrons, s'est évaporée, et débouche sur l'une des plus écrasantes défaites militaires de l'histoire de notre pays ? La France n'aurait-elle donc pas compris le concept de char d'assaut, d'arme blindée, dès son origine ?
Je tenterai, tout au long de ce blog, de répondre à ces questions difficiles.
Avant toute chose, je publierai une courte bibliographie pour celles et ceux qui souhaitent découvrir ce thème par eux-mêmes. Je vous encourage d'ailleurs à me fournir les références bibliographiques qui vous paraissent indispensables à l'étude, la compréhension du char français de 1915 à 1940 si celles-ci manquaient.
Bien sûr, vous trouverez également sur ce blog une présentation de la quasi-totalité des engins blindés français caractéristiques de cette période, même s'il est hors de question de plagier, ici, d'excellents sites qui existent sur le net et vers lesquels je vous enverrai régulièrement, à l'image du site chars-français.net.
Evidemment, étant d'une part seul à la rédaction, et connaissant d'autre part le grand nombre d'amateurs exigents qui s'intéressent à ce thème, je ne peux que vous inciter à l'indulgence si des erreurs, qui ne manqueront pas de surgir, vous sautaient aux yeux. Si tel était le cas, n'hésitez pas à laisser commentaires et/ou courriels correcteurs.
eb.

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26 février 2007

Organisation du blog.

Vous êtes, ici, sur la page d'accueil du blog "Le char d'assaut en France".
Les articles qui paraissent sont systématiquement organisés en "catégories" qui assurent la cohérence de ce site. Je vous encourage donc fortement à le consulter au travers de celles-ci que vous pouvez trouver dans la colonne de droite. Ils sont classés et hiérarchisés de 1- à  9-. La neuvième ne regroupant que la traduction en italien des principaux articles du blog. Voici les catégories actuelles :

1-Introduction générale
2-Les blindés de la Grande Guerre
3-Les hommes des chars
4-Quelques courts articles historiques concernant notre période
5-Bibliographie (enrichie régulièrement)
6-Multimédia (sons, vidéos, etc.)
7-Presse, livres (actu, sorties, etc.)
8-Quelques sondages.
9-Articoli tradotti in italiano (presto).

En outre, vous trouverez également des albums de photographies des principaux engins blindés français de cette période (avec à chaque fois, l'origine du cliché et une courte présentation de celui-ci). Ils sont également hiérarchisés dans la colonne de droite (du premier blindé français, le Schneider CA-1 à ceux issus des évènements de la campagne de France en 1940, B1ter, Renault R40 par exemple). Il suffit pour y accéder de cliquer sur la photo d'illustration de l'album qui vous intéresse.
Bonne lecture ...

26 février 2007

Les nouvelles du front.

carte_champ_bataille

11/V/07 23h45 - En raison de mon entrée à l'ENT de Lyon, et durant toute ma scolarité dans cette école, je ne pourrai mettre à jour le blog, n'ayant pas de connection internet. Dès septembre/octobre prochain, tout rentrera dans l'ordre. En attendant, n'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions et/ou des suggestions.

26/II/07 10h15 - Mise en ligne à partir de ce matin de la biographie de l'un des industriels qui a le plus contribué à l'émergence, en France, du blindé, Louis RENAULT. La suite dans quelques jours ou semaines.

20/II/07 18h20 - Je vous présenterai prochainement l'ouvrage sorti mi-février sur les chars de la première guerre mondiale. J'ai également commencé la présentation du Batailles & blindés #18, catégorie 7-presse.

31/I/07 18h40 - En raison de mon départ pour Lyon fin février, je n'aurai que peu de temps à consacrer au blog dans les prochaines semaines. Toutefois, je poursuis la rédaction d'articles que je mettrai en ligne dès que possible, notamment la présentation du dernier GBM, le 75, magnifique encore une fois. A très bientôt ...

28/XII/06 19h25 - Le dernier article (4/4) sur l'organisation de l'AS a été publié, catégorie "2-Les chars d'assaut tricolores de la Grande Guerre".

27/XII/06 16h40 - La catégorie "2-Les chars d'assaut de la Grande Guerre" a été réorganisée avec plus de cohérence. Bonne lecture...

26/XII/06 14h20 - Les albums photos concernant les chars français de la première guerre mondiale ont été réorganisés avec plus de cohérence. Je débuterai bientôt la mise en ligne des clichés sur les blindés de l'entre-deux guerres qui ont connu le combat en V-VI/1940.

26 février 2007

Introduzione generale.

Cari amici Italiani,

Sans_titrePotrete ritrovare qui, su questo blog, la storia dei carri armati francesi delle guerre mondiali e degli anni venti et trenta. Ma, mi chiederò anche perché la Francia che ha vinto la prima guerra mondiale grazie ai suoi carri (FT17 e Schneider per esempio) durante l'anno 1918, non ha riuscito da guadagnare la "Campagne de France" venti anni dopo, nel maggio e giugno 1940.
Su questo blog, potrete vedere delle video, delle fotografie e una presentazione dei principali carri armati di quest'epoca. Del resto, questo sito puo interessarvi anche, poiché due carri francesi hanno permessi all'Italia di sviluppare i suoi primi carri : il FIAT 3000, ispirato del FT17 del produttore Renault e il Schneider CA-1 di cui una copia è stata data all'esercito italiano alla fine della Grande Guerra dalla Francia.
Il blog è stato organizzato in "categorie" in quali gli articoli sono classificati. Ce ne sono otto, ma quella in italiano è la 9-. Queste categorie si trovano nella colonna di destra, in alto.
A presto su questo blog per alcuni articoli nella vostra lingua.
eb.

26 février 2007

Catégorie 3-Les hommes des chars - Sommaire.

Dans cette troisième catégorie, intitulé "Les hommes des chars", vous pourrez retrouver les biographies des hommes qui ont contribué à l'émergence de l'arme blindée française, qui l'ont servi, l'ont développé, ont théorisé son emploi.
Nous commençons évidemment par la biographie du "père des chars" français, le général Jean-Baptiste ESTIENNE.
Suivront sans doute dans quelques temps, celles du commandant BOSSUT qui a donné sa vie lors du premier engagement de chars d'assaut français de l'histoire, le 16/IV/1917, à Berry-au-Bac, de Louis RENAULT, père du plus célèbre des engins chenillés de la Grande Guerre, le FT, du général DE GAULLE évidemment, etc.
Bonne lecture. eb.

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26 février 2007

1. Biographie du général Estienne.

Gl_Estienne_origine___cheminsdememoire

JEAN-BAPTISTE EUGENE ESTIENNE (1860-1936)

- Un jeune homme brillant -

Le jeune Jean-Baptiste, issu d'une famille de propriétaires fonciers, naît à Condé-en-Barrois, dans la Meuse, le 07/XI/1860. Il effectue ses études d'abord au collège de Saint-Dizier, puis au lycée de Bar-le-Duc. Son domaine de prédilection, entre autres car il s'agit d'un élève brillant et intelligent, les mathématiques. De fait, c'est fort logiquement qu'il remporte, en 1879, un concours dans cette discipline, à seulement dix-neuf ans.
Cette même année 79, il entre à l'école Polytechnique, pour en sortir trois ans plus tard au 131ème rang, malgré ses qualités indéniables. Ce rang moyen s'explique aisément par son caractère réfractaire aux méthodes officielles d'enseignement. Jean-Baptiste Estienne demeure effectivement un autodidacte indépendant. Ce qui ne l'empêche toutefois pas de glaner une nouvelle récompense en mathématiques, cette fois le concours national, au début des années 1880.
Il décide alors de mettre ses compétences au service de l'armée, en 1883, en s'engageant comme sous-lieutenant dans l'artillerie. Il est alors stationné à Vannes. Poursuivant ses recherches en mathématiques, il publie son premier ouvrage intitulé Erreurs d'observation qu'il présente même à l'académie des sciences. En 1891, il est promu capitaine en second au 1er régiment d'artillerie de Bourges où il effectue un stage aux "fonderies" du même nom, tout en continuant ses recherches. Il en profite pour sortir son deuxième livre, en 95, L'art de conjecturer.

- Un militaire attentif aux innovations -

Au début du XXème siècle, au 19e régiment d'artillerie, comme chef d'escadron, il fait continuellement preuve d'ingéniosité et reste attentif à toutes les nouveautés que lui propose son époque. C'est ainsi, par exemple, qu'il préconise l'emploi du téléphone afin de corriger les tirs d'artillerie.
En 1907, il publie un nouvel ouvrage, Les forces morales à la guerre. Il est alors directeur de l'école d'artillerie de Grenoble. C'est à ce moment qu'il se tourne, toujours très intéressé par les innovations, vers l'aviation naissante. En envisageant très rapidement de la mettre au service de son arme évidemment. L'aviation d'observation connaît ainsi ses premiers balbutiements grâce à l'esprit bouillonnant d'Estienne. Il alla même jusqu'à écrire à propos de celle-ci, dans les années d'avant-guerre, ce qui tend à prouver l'importance qu'elle avait à ses yeux, "qu"un jour, une aviation interplanétaire permettrait d'accéder à la lune". Pas de doutes que Jean-Baptiste Estienne était un visionnaire, ce qu'il allait encore prouver rapidement, dès 1914/15.

- 1915-1918, l'homme des chars -

Lorsque le premier conflit mondial éclate, à la fin de l'été 1914, il devient chef de corps du 22e régiment d'artillerie. Les premiers mois de guerre sont déterminants pour l'avenir du colonel Estienne. D'abord, en tant que militaire, car il continue de faire preuve d'audace en appliquant, cette fois de manière concrète, ses théories sur la coordination "artillerie-aviation". Ce qui ne laisse pas indifférent certains de ses supérieurs, dont son général, Philippe Pétain. Mais surtout, il est très marqué par les hécatombes de ce début de conflit, et ne pense dès lors plus qu'à imaginer un moyen d'éviter de tels massacres. Sa déclaration du 24/VIII est encore une fois prophétique, attribuant la victoire future au camp qui saura créer le premier des engins armés et tout terrain.
Débute dès lors pour lui un véritable marathon qui devait mener à la concrétisation de plusieurs de ses idées, dont la naissance des chars Schneider et surtout du plus remarquable engin blindé de la première guerre mondiale qui révolutionne la guerre, le char léger Renault FT17. Devenu général (VIII/1916), il dirige de son PC, près de Champlieu où s'installe également le camp d'entraînement des chars français, la nouvelle arme baptisée AS (Artillerie spéciale ou d'assaut).
Très rapidement, celle-ci fait ses preuves, certes souvent dans la douleur, mais elle permet tout de même aux alliés de lancer en 1918 les contre-offensives qui mènent à la victoire finale sur le Reich allemand. La guerre s'achève en novembre par une indéniable victoire alliée, après l'effondrement du front allemand en France. Et si celle-ci a été longue et difficile à se dessiner et par dessus tout très coûteuse (en hommes, en matériels, etc.), elle démontre que l'esprit d'initiative de quelques hommes joue un rôle fondamental dans le succès et le triomphe d'une cause. Et de fait, celui qui avait contribué par sa persévérance, sa ténacité à ce résultat et qui reçut vite le surnom de "père des chars", est fait commandeur de la légion d'honneur pendant l'été 1918.

- 1919-1936, succès et échecs d'un homme -

La guerre s'achève donc, pour Estienne, par le triomphe de ses idées, y compris au niveau de l'emploi tactique de l'arme nouvelle. Il est ensuite promu général de division, puis inspecteur des chars d'assaut, et la France dispose de la plus imposante force blindée au monde.
Néanmoins, les nuages s'amoncellent bien vite pour le général Estienne et l'arme blindée tricolore, préfigurant des années difficiles. Déjà, certains des généraux de la victoire ne perçoivent que très mal le rôle joué par les chars dans le retour à une guerre de mouvement, et plus largement dans la victoire. Foch déclare ainsi, dès VIII/1918, que "pour vaincre, il nous faut la supériorité numérique la plus forte possible. Si les avions et les chars mangeaient trop d'effectifs, ce serait une erreur". C'est nier, de la plus éclatante des manières, l'importance de ces innovations dans les triomphes de l'année 1918 qui contrastent pourtant avec les échecs répétés des vagues traditionnelles d'infanterie des années précédentes du conflit. Ensuite, c'est la pérennité même de l'AS qui est posée. Et au final, elle se voit rattachée, par décret le 13/V/1920, au grand dam du général Estienne, à l'infanterie, condamnant toute évolution doctrinale majeure.
Et si ce dernier s'obstine et continue de défendre son idée d'arme indépendante, peu pris en compte, il quitte l'inspection des chars dès 1923. Cela ne l'empêche pas de rédiger des articles et de participer à des conférences sur le sujet. Ainsi, en V/1921, à Bruxelles, devant le roi des Belges, il se fait de nouveau visionnaire : "Réfléchissez, messieurs, au formidable avantage stratégique et tactique que prendraient sur les lourdes armées passées, 100 000 hommes capables de couvrir 80 kilomètres en une nuit avec armes et bagages (...) à tout moment. Il suffira de 8 000 camions automobiles et de 4 000 chars (...). Il y évoque ensuite les types de chars à concevoir dans cette optique et finit par conclure : "le char dans les reins, l'ennemi ne peut se rétablir, il est défait sans retour, comme au soir de Cannes ou d'Iéna". Le général Estienne ne pouvait pas imaginer que l'histoire se chargerait, à peine vingt ans plus tard, de rajouter à cette liste la Campagne de France de V-VI/1940.
En tout cas, retraité, on constate qu'il n'en est pas moins actif, et finalement Estienne est à la base des études qui aboutirent au futur char de bataille, le B1, puis le B1bis. Mais, l'évolution de la doctrine d'emploi demeure aux antipodes de ce qu'il souhaitait.
Il se retire dès lors dans le sud du pays, à Nice, avant de recevoir la Grand Croix de la Légion d'honneur. Il meurt à Paris au Val de Grâce, le 2/IV/1936, et rejoint ensuite Nice et le cimetière Cimiez.
S'il n'eut pas le temps de voir se constituer la DCr*(1) dont il rêvait (même si elle demeure bien en deçà de ses vues), les livraisons de ce char de bataille qu'il avait contribué à faire naître, débutaient bien au moment de son décès, et ses idées trouvèrent un écho chez un autre colonel qui les fit résonner, Charles De Gaulle.
eb.
1°) Source photo :
- http://www.cheminsdememoire.gouv.fr ; SHAT
2°) Sources (livres, revues, articles, sites internet) :
c.f catégorie 5-Bibliographie.

_______________________________________________
*(1) La première Division cuirassée ou DCr (commandement : gl Bruneau jusqu'au 18/V, puis gl Welvert) n'est constituée, avec la deuxième (commandement : gl Bruché jusqu'au 19/V puis colonel Perret), que le 16/I/1940. Elles sont suivies d'une troisième le 30/III (commandement : gl Brocard jusqu'au 15/V puis gl Buisson) et par la quatrième qui fut confiée au colonel De Gaulle en plein coeur des événements de la campagne de France, le 15/V. J'aurai l'occasion d'y revenir dans plusieurs articles ultérieurement.

26 février 2007

2. Biographie de Louis Renault.

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LOUIS RENAULT (1877-1944)

Si évoquer la vie du général Estienne ne pose évidemment aucun problème dans l'optique de ce blog, tant sa vie tourne autour des blindés, celle de Louis Renault en revanche nous expose à des choix. Fallait-il effectivement se tourner davantage vers une biographie des plus classiques de ce grand industriel français ? Ou devais-je n'évoquer que les éléments en rapport direct avec la thématique du site ?
Après quelques hésitations, j'ai décidé de trancher sans trancher. Je m'explique. Ici, j'ai opté pour une bio classique de Louis Renault, tout en occultant volontairement plusieurs faits que j'ai jugé plus secondaires. En somme, comment est-il devenu ce grand industriel de l'automobile qui finit par se tourner vers la production d'engins blindés et chenillés tels que les FT, les chars B ou les R35 ?

- Du jeune âge de Louis au jeune âge des automobiles Renault -

A suivre ...
eb.

20 février 2007

Catégorie 7-Presse, livres, etc. - Sommaire.

Cette partie "presse" vous présentera régulièrement les sorties en kiosque des magazines dans lesquels les chars d'assaut français du premier XXème siècle sont à l'honneur.
Parmi les revues que je vous présenterai chaque mois (ou tous les deux mois pour celles qui sont bimestrielles), vous trouverez notamment, Guerre, blindés & matériel, consacrée à l'armée française entre 1914 et 1940.
Je n'omettrai pas de citer, commenter, critiquer également l'excellent magazine Batailles & blindés. Enfin, avec un peu moins de régularité, je vous tiendrai également au courant des articles qui traitent du char français dans les revues spécialisées telles que 39/45 magazine, 14/18 magazine, Batailles, Champs de bataille, Militaria HS, etc.
Je tenterai d'être le plus complet possible. A suivre donc dans la partie "presse". eb.

20 février 2007

ORTHOLAN (Henri), La guerre des chars (1916-1918).

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Je vous présenterai, dans quelques semaines (le temps toujours le temps), ce nouvel ouvrage consacré aux blindés français de la première guerre mondiale, intitulé "La guerre des chars (1916-1918)", dont l'auteur est le colonel ORTHOLAN Henri, conservateur au musée de l'armée. Il est sorti le 15/II/2007 avec près de six mois de retard chez Bernard Giovanangeli Editeur. Comme vous pouvez le constater, la couverture reste des plus classiques avec ces FT17 lors de la bataille de Saint-Mihiel en IX/1918. Présentation à suivre... eb.

5 février 2007

Batailles & blindés #18 (II-III/2007) - La Hohenstaufen.

- Petite intro -

Le dix-huitième numéro de Batailles & blindés est donc sorti fin I/2007, avec un léger retard, et surtout avec quelques changements. Toute d'abord, sur la forme, une petite évolution assez sympathique, le passage de deux à trois colonnes de texte par page qui rend la lecture beaucoup plus agréable, et qui permet aux auteurs de charger un peu plus les contenus de leurs papiers. Rien à dire sur ce point. Autre changement, certes minime, mais tout de même à signaler, la disparition en troisième et/ou quatrième de couverture des traditionnels profils couleurs d'engins blindés, chenillés et/ou mécanisés au profit/détriment de publicités, toutefois limitées aux parutions internes. Peut-être n'est-ce que passager, à suivre donc, même si ce n'est pas très important, notamment si nous retrouvons ces mêmes profils en plus grand nombre à l'intérieur du mag. BB18Un autre point me paraît en revanche beaucoup plus problématique, à savoir l'évolution du contenu de B&B avec l'arrivée dans les kiosques le 15/III prochain de TnT, c'est-à-dire Trucks & Tanks Magazine. De fait, le premier se contentera désormais de relater "le quotidien au combat" des servants, tandis que le second se consacrera aux engins et véhicules militaires. On peut discuter de l'intérêt, ou non, d'un tel cloisonnement. Mais, si on peut comprendre le fractionnement d'articles entre plusieurs numéros, à l'image de ceux sur le B1-bis dans les trois derniers B&B, pour des raisons économiques, de place, de goût, ou autres, d'autant plus facilement compréhensible d'ailleurs que la qualité est souvent au rendez-vous, il me paraît en revanche moins logique de séparer ainsi hommes et machines. Toutefois, avant de tomber dans la critique trop facile, nous jugerons une fois le résultat sous nos yeux. A suivre donc avec deux actes : mi-mars, avec la sortie du TnT#1 nouvelle formule et surtout fin avril avec l'arrivée dans les kiosques du Batailles & (hommes des) blindés n°19.

- Le numéro du mois -

Ce B&B#18 est encore d'une très grande qualité. Car, outre les deux articles qui nous intéressent directement dans le cadre du blog, vous y trouverez de quoi saliver pendant quelques heures, avec notamment un papier très bien écrit et d'un intérêt indéniable pour tous les amateurs de 14-18, signé Hugues MARCHAND. Il est consacré à l'épopée d'une unité d'autos canons belge sur le front de l'Est. A découvrir d'urgence. Je n'ai pas encore eu le loisir ensuite de découvrir l'article d'Aymeric LOPEZ sur la division Celere (Italiens) à Stalingrad, mais je vous en parlerai très rapidement, ne serait-ce que pour mes amis Italiens qui fréquentent le site. En tout cas, dans le cadre du blog, deux articles attirent notre attention dans ce numéro :

1°) Les camouflages des chars B, un point d'étape.

Troisième et dernier volet de l'article consacré au B1bis, "Variations sur un thème", écrit par Antoine MISNER et Jean-Pierre VALENTIN. Sur une douzaine de pages, dont cinq de texte, nous retrouvons, cette fois, ce que ce char avait de plus beau, ses différents camouflages qui furent d'une extrême diversité. Et vous pourrez vous en donner à coeur joie car les profils couleurs ne manquent pas. J'en ai compté quatorze, auxquels nous devons ajouté ceux des tableaux récapitulatifs, très clairs, qui résument à peu près tous les camouflages qu'adoptèrent B1 et B1bis au cours de leur brève carrière. Sur la forme, c'est à peu près tout ce que nous pouvons dire. Nous aurions juste aimé un ou deux clichés couleurs qui existent, comme celui du Madagascar par exemple, d'autant plus que les autres photographies de l'article nous laissent parfois sur notre faim, tant il est difficile de distinguer quoique ce soit sur les chars B présentés. Sur le fond, il s'agit encore d'un très bon papier, peut-être même le plus abouti des trois de la série, avec une courte introduction habile sur l'évolution du marquage à la française des engins militaires de la fin du XIXème siècle aux années 1930. Le texte aurait pu être moins compréhensible en l'absence du récapitulatif déjà cité, mais dans l'ensemble tout est clair et précis, bien qu'un peu trop court hélas. Peut-être aurait-il fallu publier un peu moins de profils (qui se retrouvent parfois même en double entre le tableau-récap et les dernières pages). Mais, il est vrai qu'il fallait aussi penser à nos amis maquettistes. En résumé, c'est un article à ne pas louper. A quand le même travail sur les S35 ou les blindés de la Grande guerre ?

2°) De l'or noir pour les braves.

A venir ... eb.

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Le char d'assaut en France.
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